vendredi 9 août 2019

Retrouvailles sous les tilleuls





 Et voilà: c'est déjà passé! Tous ces mois à attendre, à préparer pour nos courageuses "organisatrices", les heures de travail de l'équipe de choc pour faire place nette dans ce joli bois de notre enfance.
Merci à toutes et tous ! Le choix de ce lieu magique a été une idée merveilleuse ! 
J'avoue avoir tremblé quand un crabe sournois s'est invité dans mon corps, à l'idée que ce beau moment risquait de m'échapper; mais j'ai cru jusqu'au bout que ça le ferait et que je serais de la partie... Et j'ai vraiment eu chaud - au propre et au figuré - quand la fièvre a surgi le dernier Dimanche  de Juillet .... Et puis ouf ! tout s'est bien passé et heureusement nous étions accompagnés de Philou et Aurélie pour notre voyage en avion, leur présence nous a bien sécurisés car je ne me sentais pas très vaillante !

Revoir ce coin du Val où j'ai passé de si bons moments dans mon enfance et ma jeunesse m'a émue.
C'est là que nous jouions en toute liberté, là que nous venions parfois goûter avec notre grand mère "Mamanie"; nous allions sur le banc qui se trouvait au bord du pré  (transformé en parking pour la fête) et nous guettions dans la plaine l'arrivée du train " Caen - la mer ": on le voyait de loin et cela nous amusait de faire des grands signes aux passagers ! Et ce n'était pas le TGV : on avait le temps....

Et bien entendu, aux quatre tilleuls nous jouions aux "Quatre Coins" ! 
Avec mes deux meilleures amies de pension, Odile et Colette, qui venaient très souvent pour le week-end ( leurs parents ne les faisaient sortir qu'aux vacances) nous aimions faire ce grand tour, partir du Val par le bois et revenir par la plaine où nous retrouvions les chevaux, toujours heureux d'un petit bonjour. Nous finissions par une visite au jardin où selon les saisons, nous chapardions petits pois, artichauts tendres et crus, (c'est Odile, originaire du pays basque qui nous fit déguster ces délices) ou des fraises.... Au grand désespoir de Babyl, le jardinier, qui voyait se réduire les récoltes destinées à la consommation familiale.

"Le bois"est un lieu où j'aimais me réfugier quand je revenais de pension; j'y trouvais paix et solitude après la semaine où je n'étais jamais seule: salle de classe, salle d'étude, dortoirs, cours de récréation... C'est dans le bois que je courais dès mon retour au Val, à l'adolescence surtout, quand ce besoin de solitude s'est fait ressentir, même si je n'ai jamais été malheureuse en pension.







Merci à Clotilde pour la création du dossier partagé de photos qui m'a permis de "piquer" ces jolis souvenirs qui évoquent si bien  l'ambiance  des bois du Val .  Selon les saisons ces sous bois étaient tapissés de fleurs : violettes, primevères, pervenches, jonquilles au printemps,  cyclamens à l'automne et en fin d'hiver les perce-neige; c'était un plaisir de revenir de balade avec de jolis bouquets. 

Mais revenons à la cousinade: tout avait été prévu pour une belle et chaleureuse journée et la météo a été tout à fait favorable. Buffet bien garni par les mets apportés par chaque famille, barbecue en action, plateaux de fromage joliment présentés et enfin tartes et traditionnelle "teurgoule" ont régalé tout ce petit monde ! 










Ce fut vraiment une magnifique journée: merci les jeunes d'avoir eu cette bonne idée de rajouter un si beau souvenir à ceux que j'avais déjà de ces jolis bois.


De plus grâce à Madeleine (et à Fleur je crois, qui a prêté le téléphone adéquat) nous avons même pu associer nos chers canadiens, Michel et Germaine,  à ces bons moments et ils ont constaté "de visu" que l'ambiance était très bonne !




Le week-end ne s'est pas terminé là; le reste fera l'objet d'un autre billet....
Je traîne un peu.... Je regrette la température normande qui nous a permis de dormir dans de si bonnes conditions pour la première fois depuis de longues semaines !

2 commentaires:

mirovinben a dit…

C'est super ! J'espère juste que ça ne t'a pas mis trop à plat.

Ginou a dit…

@ mirovinben,je te rassure, au contraire, même si ce fut trop bref, j'ai rechargé les batteries, moralement , cest si bon de se retrouver en famille, et physiquement:des nuits fraîches m'ont permis de dormir comme un loir...